Témoignage personnel.
(Partiellement revu le 14/10/2022)
1.) Je me présente, Patrick PETITOT.
Originaire d’une famille catholique non pratiquante, mon père était mineur dans les mines de charbon, ma mère épouse au foyer. Nous étions une famille de huit enfants, cinq frères et trois sœurs. Quoique mes parents vivaient d’un revenu modeste, nous n’avons jamais manqué de rien. Ce qui me gênait et m’attristait au fur et à mesure que je grandissais, c’était les tensions de toutes sortes qui surgissaient au sein du foyer. Elles finissaient par peser lourdement sur mon être intérieur, j’aspirais à la paix ! Mais qu’importe, mes parents et mes frères et sœurs étaient comme ils étaient, n’étant pas meilleur qu’eux, je les aimais à ma façon. Je pense que mes parents m’ont manifesté leur amour avec autant de force qu’ils ont pu m’en donner par rapport à leur vie sans DIEU.
Quoique très jeune, je croyais qu’un « DIEU » existait, en tout cas j’étais sûr qu’une « force » ou « quelque chose » était à l’origine de toutes choses. Je ne pouvais pas supporter à l’école primaire que l’on m’enseigne que je descendais d’un « singe », mais je n’avais pas le choix, c’était croire et apprendre cela, ou recevoir un zéro pointé en science naturelle ! Dès l’âge de douze ans, il ne fallait plus me parler de DIEU sous quelques formes d’une religion qu’elle soit, j’étais révolté par les exemples d’injustices et de méchancetés que j’avais vu, être pratiquées par ceux qui prétendaient être « serviteurs » de DIEU et qui prêchaient l’amour, la justice de DIEU. J’ai grandi dans cet esprit de révolte contre toutes formes de religions. Plus les années passaient, plus cet état d’esprit devenait ma vie normale.
J’ai quitté l’école à l’âge de quatorze ans pour commencer la vie active dans le mode du travail, et cela débuta dans une tuilerie. Le travail était très pénible physiquement, il payait peu, mais c’était mes premiers salaires, ma maigre contribution que je pouvais apporter et donner à mes parents. Après un an environ, je quittais ce travail pour me faire embaucher dans une nouvelle usine qui venait de s’ouvrir à 40 km de chez moi, on y fabriquait des boîtes de vitesses. J’étais beaucoup mieux payé, et ce travail me plaisait. Après quelques mois passés dans cette usine, il s’ouvrait pour moi une possibilité de promotion, j’étais content, mais malheureusement cela ne se concrétisa pas.
Tout jeune, j’aimais pratiquer différents sports, entres autres la course à pied, le foot. Mais celui que je préférais, c’était le judo. Mon père n’approuvait pas mon choix, mais il me donna quand même son accord. A choisir pour moi, il aurait préféré que je fasse de la musique. Tout se déroulait bien dans cette discipline sportive, jusqu’au jour où pendant un entraînement, à la suite d’une mauvaise prise par la personne avec qui je m’entraînais, je perdis en partie l’usage de mon genou et pied gauche. J’étais gaucher, malgré plusieurs opérations chirurgicales, les séquelles de cet accident furent irréversibles à vie, un genou très fragilisé et une paralysie partielle de mon pied gauche. J’avais à l’époque presque dix sept ans. A la suite de cet accident de judo, mon employeur m’avait licencié pendant le temps même de mon hospitalisation. Etant un licenciement abusif, mon employer fut dans l’obligation de me rependre, mais quant je repris ma place au sein de l’entreprise, une autre personne m’avait remplacé et obtenue « ma » promotion. J’étais attristé et profondément déçu quant la hiérarchie m’annonça que cela était définitif, et que ma présence au sein de l’usine n’était plus souhaitée.
A partir de ce jour, le déroulement de ma vie changea radicalement. Avant mon accident de judo, j’avais bien des projets d’avenir. Mais pour se faire, à l’époque être trouver apte au service militaire national. J’ai donc passé trois jours dans un centre militaire pour y passer mon aptitude au service nationale, mais je fus reconnu inapte au service actif et exempté du service militaire. Quelle catastrophe pour moi ! Dorénavant, mon espoir de faire le métier que j’avais choisi s’était définitivement envolé. Non seulement ce métier, mais aussi tous les métiers où le service national était obligatoirement requis. J’étais déçu de la vie…, mais pas résigné.
Quelques temps avant que je ne quitte l’usine où je travaillais en France, j’avais rencontré une fille, Nathalie, qui m’avait accepté tel que j’étais. Sachant que j’allais quitter la France pour la Suisse, nous nous étions fiancés (très simplement) avant mon départ. Quoique jeune, je prenais très sérieux les fiançailles, étant pour moi comme le mariage civil, sauf sans papier légaux. C’était un engagement à vie.
2.) Mon départ de France.
En France, le métier auquel je m’étais préparé pour l’avenir m’était définitivement inaccessible, même la pratique du judo m’était interdite. Mes « copains » non plus ne voulaient pas s’encombrer d’un « infirme ». Je pressentais mon avenir s’assombrir de plus en plus devant moi.
J’avais une sœur qui vivait en Suisse et à mes yeux, n’ayant plus d’avenir en France, avec l’accord de mes parents j’allais m’installer chez elle pendant un temps, celui de trouver du travail dans ce pays. Mon beau-frère et ma sœur m’avaient assuré qu’il n’y avait aucun problème de travail, et encore moins pour un étranger de nationalité française qui voulait s’installer en Suisse.
Une fois arrivé en Suisse, la réalité n’était pas du tout celle que l’on m’avait fait miroiter. Après quelques mois passés chez eux, sans pouvoir travailler parce que j’étais toujours sans un permis de séjour permanent, avec bien du mal, mon beau frère réussi par me faire embaucher dans une usine à Orbe, ce qui m’a permis de bénéficier d’un permis de séjour provisoire de six mois. Les choses s’arrangèrent progressivement. Pour être tranquille en tant que résidant étranger en Suisse, il me fallait avoir un permis de travail annuel. Après mettre renseigné, selon les autorités suisses, tout était en ordre et prêt pour que je reçoive ce permis de séjour. Plus rien alors ne faisait obstacle pour que je puisse rechercher un logement près de mon lieu de travail afin de m’assumer personnellement, ayant toujours à l’esprit, le but de me marier avec Nathalie ma fiancée. Je trouvais un logement de quatre appartements, situé dans un petit immeuble à Orbe. Je commençais à l’aménager tout en continuant à habiter chez ma sœur. Puisque tout se mettait en place doucement et sans problème, je suis revenu en France pour convenir avec ma fiancée d’une date de mariage. Soit nous nous marions, soit nous nous séparions, je ne voulais pas vivre des « fiançailles éternelles » en demeurant chacun dans un pays différent. Bien sûr, cela posa quelques problèmes parce que pour nous marier à l’époque, il fallait être majeur et la majorité était à l’âge de vingt et un ans. Je n’avais que dix neuf ans et ma future épouse dix huit. Nos parents respectifs étaient un peu surpris de notre volonté de nous marier rapidement (étant jeunes à leurs yeux), néanmoins ils nous avaient donné leur accord.
Le plus important pour moi, n’était pas l’accord de mariage donné par nos parents, c’était de ne jamais mettre un pied dans une église de quelque dénomination qu’elle soit. Nos parents étant de confession catholique, en ce temps là, était une pratique courante dans ce milieu, celle de « réclamer » des dons pour le bien-être de l’église. Rien qu’à cette pensée, intérieurement, j’étais furieux. Je me disais que ce n’était pas normal que certaines personnes se donnent le droit de faire payer une bénédiction de mariage qui venait soi-disant de DIEU. Impossible, pour moi, cette « pilule » ne passait pas. Les parents de mon épouse auraient bien voulu un mariage en robe blanche, et de plus religieux, bénis par un prêtre comme tout le monde le faisait. Je n’étais pas décidé à céder dans ce domaine de ma vie, même pour faire plaisir à ma future épouse, quoique je l’aimais. J’aurais renoncé à elle plutôt que de suivre une forme de religion avec ses rites et dogmes (j’écris simplement cela pour dire comment j’étais à l’époque). Après un moment passé à dialoguer avec ma fiancée, nous sommes arrivés à un accord. Elle aurait une robe de mariée blanche et moi un costume pour satisfaire en partie ses parents, mais ce sera uniquement un mariage civil, pas de mariage religieux. Tant bien que mal, les parents de mon épouse se sont résignés devant mon entêtement et ont fini par accepter mes conditions. Les préparatifs du mariage étant réglés, les bons publiés à la mairie, je repartis en Suisse chez ma sœur, tout en continuant à travailler et à préparer le futur logement qui devait bientôt recevoir notre couple. Malheureusement, en Suisse, tous mes projets s’écroulaient au fur et à mesure qu’approchait la date de mon mariage.
La première mauvaise nouvelle était de taille, les Autorités Suisses à la suite d’un changement dans leur gouvernement, refusaient tout simplement de me donner un permis de séjour annuel. J’avais eu beau faire, malgré toutes mes démarches administratives, ils demeuraient inflexibles. Quoique leur rappelant que c’était avec leur accord que j’avais déjà un appartement en Suisse, un travail, et que j’allais bientôt me marier, rien à faire, ils étaient inflexibles ! Il me fallait rentrer en France pendant au moins trois mois. La difficulté, c’est qu’en rentrant, je perdais mon travail en Suisse, et de plus, il fallait que je continue à payer les mensualités de mon loyer en Suisse si je voulais revenir pour y habiter, sans compter qu’en France, il me fallait retrouver un travail pendant ce temps d’attente. Quelle misère !
La deuxième mauvaise nouvelle m’avait complètement achevé moralement. Ma fiancée m’écrivait que ses parents voulaient quant même d’un mariage dans une église catholique et sous la pression constante de ceux-ci, elle avait fini par céder à leurs exigences. C’en était de trop pour moi ! A la lecture de son courrier, j’avais le moral au plus bas. Après avoir tourné et retourné dans ma tête tous mes problèmes, n’ayant plus le goût de vivre, je décidais de mettre fin à ma vie. J’écrivais donc une lettre à ma fiancée, lui disant qu’il n’y aurait pas de mariage religieux et pas de mariage du tout, car lorsqu’elle recevrait ce courrier je ne serais plus de ce monde. J’avais mis ce courrier sous enveloppe timbrée et le soir même de sa rédaction j’avais été moi-même le poster dans la boîte aux lettres de la Poste pour être sûr qu’il partirait.
J’avais peur de la mort, mais appelons cela de la fierté mal placée ou comme chacun le voudra, je ne voulais plus faire marche arrière. J’avais deux ou trois jours de temps avant que ma fiancée reçoive mon courrier. Je cherchais un moyen efficace mais pas douloureux pour m’ôter la vie, car je ne voulais pas souffrir. A quoi bon souffrit inutilement, car quoique jeune, la vie s’était déjà bien chargée de me faire souffrir intérieurement et physiquement. Le lendemain matin, je fus surpris par ma sœur qui venait me réveiller en me tendant de la main un courrier. C’était ma lettre que j’avais posté la veille. Elle me disait que le facteur n’était pas content du tout à mon sujet. Je lui demandais ce qu’il se passait et pourquoi ce mécontentement ? Elle me répondait que la prochaine fois que j’enverrais un courrier, il serait bon que j’y inscrive sur l’enveloppe, au moins l’adresse du destinataire. Je prenais le courrier dans la main de ma sœur tout en étant pensif. Pour sûr, j’étais devenu la risée de certaines personnes qui n’en loupaient pas une pour me rappeler mes déboires.
En réalité ce qu’il s’était passé, et que j’avais écrit sur le dos de l’enveloppe l’adresse de l’expéditeur, mais apparemment, j’avais oublié d’écrire celle du destinataire. Pourtant, j’avais bien mis un timbre sur l’enveloppe, écrit l’adresse de l’expéditeur au dos. Je restais très perplexe, du fait que j’avais pu oublier de la sorte d’écrire l’adresse du destinataire. C’est à partir de ce jour, je me suis dit que si cela était arrivé de cette façon, c’est que « là haut » (sous entendu au-delà des choses que je ne voyais pas), il y avait quelque chose, ou quelqu’un qui ne voulait pas que je me tue. Je ne croyais pas au hasard et encore moins que j’avais pu oublier d’écrire l’adresse du destinataire sans que je l’aie remarqué, surtout après avoir timbré le courrier. Je déchirais la première lettre et j’en écrivais une nouvelle à ma fiancée, en lui disant que notre mariage serait comme il était convenu au commencement et que rien ni changerait, n’en déplaise à ses parents. Cette fois-ci, je m’étais assuré que j’avais bien mis l’adresse du destinataire et ma future épouse l’avait bien reçu.
Peu de temps après, les choses s’arrangèrent, et également au sujet de mon permis de séjour. Mon employeur en Suisse m’avait procuré un permis de séjour annuel et désormais je n’étais plus obligé de quitter la Suisse. A la suite de cela, je déménageais définitivement de chez mon beau frère et ma sœur pour vivre dans mon nouveau logement près de mon lieu de travail. A la fin de cette même année, je me rendis en France pour me marier et ce fut une joie pour ma fiancée et moi-même de pouvoir être enfin réuni et vivre ensemble. Notre mariage n’avait pas été une réussite pour nos invités, je devrais plutôt dire, pour les invités de nos parents réciproques, c’était un triste mariage, donnant l’apparence de deux clans rivaux ! Personnellement, je ne voulais pas faire de repas, ni de fête, je trouvais cela déplacé compte tenu des moyens financiers que nos parents disposaient. Mais mes beaux parents l’avaient voulu ainsi, quitte à s’endetter. Deux jours après notre mariage, Nathalie mon épouse et moi-même étions repartis en Suisse à Orbe pour y habiter définitivement (normalement). Nous étions jeunes, et heureux….sans se soucier trop du lendemain.
3.) Un an après.
Après notre mariage, la vie continuait normalement. Mon épouse ne travaillait pas, non pas quelle ne l’aurait pas voulu, mais dans ma famille, mon père n’a jamais voulu que ma mère travaille après leur mariage. C’était la même chose chez mes beaux parents, le travaille d’une épouse s’occupant de ses enfants et de sa maison lui suffisait amplement. Je me disais que si mon père et mon beau père étaient arrivés à faire vivre toute leur famille avec le peu qu’ils gagnaient au travail, pourquoi je n’y arriverais pas également. J’avais comme principe que c’était à l’homme de pourvoir aux besoins de sa famille, puisqu’il veut se marier, qu’il assume. Ce qui me réjouissait également, c’est qu’en Suisse je pouvais à nouveau pratiquer le judo. Tout mon temps de libre était employé aux divers entraînements de cette discipline, et mon épouse pendant un temps, pratiquait aussi ce sport avec moi.
Environ une année passa, et mon épouse commençait à s’ennuyer, non pas de sa vie ou de moi, mais elle aurait bien voulu avoir un enfant. A l’époque j’étais fortement opposé à cette idée, pas d’enfant avant cinq années de mariage au minimum, tel était un accord passé entre nous avant le mariage. Mais après un certain temps, je changeais d’avis, comprenant que mon épouse n’allait pas bien intérieurement, malgré qu’elle faisait tout son possible pour me faire plaisir. Nous avions décidé de concevoir un enfant, et nous étions heureux dans l’attente de ce futur événement.
4.) Le surnaturel.
Avant de continuer sur ce sujet délicat, le but de ce petit passage concernant le surnaturel, n’est pas pour effrayer quiconque, ou de donner de l’importance à ces choses, mais pour bien montrer que si ces choses surnaturelles et invisibles à l’œil humain existent, cela ne fait que confirmer ce que beaucoup se refusent à croire, à savoir ce qui est déjà écrit dans la Bible de ces manifestations démoniaques sous formes d’esprits méchants au service de Satan. Si une telle vie invisible existe, alors dites-vous bien que ce qui est écrit concernant DIEU le Père de toutes choses existe aussi…donc, considérez attentivement la fin d’une vie d’un homme sans DIEU !
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Un certain jour, à Lausanne (Suisse), une foire exposition était organisée, et avec mon épouse nous sommes partis la visiter. Tout en parcourant les divers stands de cette foire, nous nous sommes arrêtés devant un stand qui proposait des produits de beauté. Ce stand était tenu par une femme ayant un aspect extérieur très respectable. Elle nous accueilli d’une façon courtoise et après lui avoir fait part de nos recherches concernant des produits pouvant supprimer l’acné, nous avons fini par en acheter quelques uns pour mon épouse. Nous allions prendre congé de cette personne quant curieusement cette femme nous proposa de nous prédire notre avenir en « lisant » dans les lignes de nos mains. Surpris par son attitude, elle nous disait qu’elle faisait cela parce que nous lui étions sympathiques.
A l’époque, personnellement, je ne croyais pas en ces choses là et je le disais à cette femme. Comme elle insistait, je fini par accepter sa proposition, plutôt par amusement, que pour savoir mon avenir. Curieusement, elle ne voulait pas dire l’avenir à mon épouse, il n’y avait que moi qui l’intéressais. Lorsqu’elle prit ma main, elle a eu un petit mouvement de recul, et nous pouvions lire dans ses yeux comme une sorte d’appréhension, comme de la peur. Elle se rattrapa rapidement en essayant de se maitriser, me prédisant un bon avenir, richesses et diverses choses, et patati et patata, etc… Quoique je ne croyais pas à ces diagnostiques prédis sur l’avenir d’une personne, néanmoins je savais intérieurement que cette femme avait eu peur, et qu’elle me mentait. Mais pourquoi ?
A la suite de cela, mon épouse et moi partions perplexes de ce stand. Je lui faisais remarquer l’attitude qu’à eu à mon égard cette femme. Elle me dit qu’elle s’en était également rendu compte. Sans plus, nous avions clos ce chapitre et retournions paisiblement chez nous avec nos produits de beauté et la joie d’avoir passé une bonne journée. Ce n’est qu’après avoir participé à cette recherche concernant mon avenir (même si à nos yeux c’était du « cinéma »), que dès lors nous ressentions comme une présence dans notre appartement. Nous nous sentions comme observés, et un phénomène plus surprenant commença à se manifester. A différentes heures de la nuit, des coups étaient violemment frappés contre nos volets extérieurs qui étaient en bois. Après bien des recherches et actions de toutes sortes pour essayer de déterminer la nature de ces coups répétitifs, le premier mois étant passé sans pouvoir déterminer la cause de ces phénomènes , je n’osais pas l’avouer à mon épouse, mais à partir de ces jours là, j’étais sûr que ces manifestations étaient surnaturelles. Cela me faisait froid dans le dos.
Néanmoins, il ne fallait pas que je perde la face en montrant à mon épouse que ce surnaturel me faisait peur, et j’essayais tant bien que mal de la rassurer. Avec un homme, au pire si je me battais contre lui, je pouvais soit perdre ou le battre, mais lutter contre quelque chose que je ne voyais pas alors que je ressentais la présence, que devais-je faire ? Comment stopper cela ? Cette situation s’était maintenue ainsi pendant toute la grossesse de mon épouse, et après la naissance de notre premier enfant, ces manifestations ont persistées encore un temps,… c’était le temps de DIEU pour nous ouvrir nos yeux et nous amener jusqu’à Son Salut pour nos âmes. La suite dans ce qui suit…
5.) Du changement.
Malgré cela, la vie continuait. Ayant un jour un problème de santé affectant mes poumons, un arrêt de travail était obligatoire, je devais rester à la maison pendant un mois. Une fois complètement rétabli dans ma santé, je reprenais le travail mais malheureusement ma situation dans l’entreprise commençait à se dégrader. Avant ma maladie, dans le poste que j’occupais à mon travail, ma hiérarchie était à mon égard très satisfaite du travail que je fournissais, et m’avait laissé entrevoir une belle carrière. Subitement, elle changea d’attitude après mon retour de maladie.
Ce travail qui, avant ma maladie me donnait entière satisfaction, tant sur le point moral que financier, devenait pénible par la tension qui en résultait, suite à la pression de mon employeur. Travaillant par roulements de postes, un soir je pris à part mon contremaître. C’était une personne très correcte et ouverte au dialogue avec laquelle j’avais toujours eu de bons rapports de travail. Je lui posais cette question : Pourquoi ce subit changement d’attitude à mon égard ?
Je pensais être le seul dans ce cas, mais je me trompais. Fatigué de cette tension qui malheureusement avait également des répercutions dans mon foyer, j’allais trouver la Direction. Après une vive discussion, ils avaient fini par m’avouer que la raison de ce changement d’attitude à mon égard provenait du fait que la Direction Générale de l’entreprise avait donné l’ordre de supprimer un certain nombre d’ouvriers du personnel, « Restructuration », comme ils aimaient à me le dire.
Comme je faisais partie des derniers embauchés, j’étais donc un des premiers sur la liste à être visé pour le départ. Un licenciement sans motif valable aurait conduit l’entreprise à me verser des indemnités pour licenciement abusif, alors, qu’il était plus simple de provoquer mon départ en me poussant à la faute. Je remerciais ironiquement cette « hiérarchie » pour leur manque de franchise et en leur faisant remarquer qu’il aurait été plus honnête de me le dire simplement. Je serais parti de mon plein gré sans crie, ni tension, et sans réclamer d’indemnité. Mais puisqu’ils avaient agit ainsi, ils devraient me garder jusqu’à ce que je veuille bien quitter l’entreprise. J’étais déterminé à ne pas me laisser faire et je redoublais de vigilance pour ne pas « fauter » dans mon travail. Je n’étais plus motivé par celui-ci, mais cela ne m’empêchais pas de le faire correctement, sans plus. Je n’étais pas le seul dans ce cas là, un autre collègue de travail passait par cette douloureuse situation, et ne le supportant plus, quelques temps avant moi, il quittait l’entreprise définitivement.
Quelques temps après, je rencontrais dans la rue, cet ancien collègue de travail qui avait quitté l’entreprise. Il avait trouvé un nouvel emploi dans une menuiserie industrielle. Il me demandait de mes nouvelles. Je lui disais qu’en ce qui me concernait, cela n’allait pas en s’améliorant, surtout à mon travail. En ce qui le concernait, il ne parlait qu’en bien de son nouvel emploi, et de ses nouvelles fonctions dans cette entreprise, me disant que celle-ci recherchait du personnel. Ayant fait part à mon épouse de cette rencontre et de notre discussion, d’un commun accord j’allais me faire embaucher dans cette menuiserie. Je donnais mon préavis à mon ancien employeur qui ne me créa aucune difficulté à me laisser partir de suite, bien au contraire.
Dans mon nouvel emploi, tout allait pour le mieux. Plus de tension, et j’apprenais un métier qui jusqu’à lors m’était totalement inconnu, c’était intéressant, j’étais satisfait.
Un nouveau travail, la vie continuait, je vaquais à mes diverses occupations sportives et autres. Dans notre logement la journée ça allait, mais les nuits étaient souvent perturbées du fait de ressentir dans notre logement, comme une présence qui nous observait. Il y avait quelque chose de pas normal dans cette maison, et les coups dans les volets continuaient. Avec mon épouse, il nous devenait difficile de continuer de parler autour de nous de ce que nous vivions dans notre appartement, nous avions peur de passer pour des fous. Nous gardions nos angoisses et nos peurs intérieures pour nous mêmes, et vivions avec tant bien que mal.
Les jours, les mois passant, la grossesse de mon épouse arriva à son terme et aussi ce jour tant attendu, la naissance de notre première enfant. Quelle joie ! Moi qui avais des réticences pour avoir des enfants, lors de la venue de celui-ci, j’étais très ému quant l’infirmière de l’hôpital m’annonçait que j’étais « papa ». Ma joie était d’autant plus grande, lorsque j’avais vu mon épouse se portait bien, ainsi que notre enfant. Au fond de moi, je redoutais que des problèmes de santé fussent survenus à la maman et au bébé à la suite de ces manifestations nocturnes qui provoquaient de l’angoisse et des frayeurs. Mon épouse et moi-même étions heureux, nos parents et tous nos amis se réjouissaient avec nous et les coups dans les volets finirent par cesser sans que l’on sache comment et pourquoi. Mais ces choses n’étaient plus notre problème…
6.) De l’angoisse.
Plusieurs mois s’étaient écoulés et tout se passait à peu près bien, jusqu’au jour où la menuiserie dans laquelle je travaillais, allait fermer ses portes définitivement. C’était le commencement de mauvais jours qui se pointaient à l’horizon.
Un soir, allongé sur mon lit tout en regardant la télévision, subitement et sans raison apparente, mon cœur se mit à battre anormalement. Blanc comme un mort, je me mettais brusquement assis sur le lit. Mon épouse me demanda ce qu’il se passait, je ne pouvais lui répondre. Sans que je sache pourquoi, une peur terrible m’envahissait, la peur de mourir. Voyant que mon état de santé n’allait pas en s’améliorant, mon épouse alla trouver le concierge de l’immeuble pour qu’il appelle un médecin (dans le locatif, seul le concierge avait le téléphone). Avant que l’ambulance n’arrive, beaucoup de personnes s’affairaient autour de moi, et malgré toutes ces personnes qui m’entouraient, j’étais seul devant se qui me semblait être « la mort ». Ma femme avait beau pleurer, les voisins avaient beau essayer de me rassurer, rien n’y faisait, j’étais seul. Avant que moi-même je ne sois confronté avec « la mort » ou l’impression de mourir, orgueilleux, pensant être maître de ma vie, je disais : « C’est pour les vieux la mort ». Quand cela m’est arrivé, j’étais jeune (dans ma 21ème année), et je pensais : Maintenant c’était à mon tour d’être confronté à ce qu’est la mort et ce qu’il y a derrière celle-ci. C’est cela qui me faisait réellement peur, je ne savais pas ce qu’il y avait derrière cette vie terrestre.
L’ambulance était arrivée, et me conduisait aux urgences à l’hôpital. J’avais passé toute une série d’examens, et subitement, comme ces palpitations cardiaques qui allaient toujours en augmentant étaient survenues, elles disparurent en un instant, comme si je n’avais jamais rien eu. Les médecins qui s’occupaient de ma personne ne savaient que penser. Je restais quelques heures en observation, le temps de recevoir les résultats des diverses analyses qu’ils m’avaient fait passer. Tout semblait être normal et les médecins concluaient que je pouvais rentrer chez moi. A peine rentré dans mon logement, ces palpitations cardiaques me reprenaient violemment. La même nuit, j’étais transporté à nouveau aux urgences, et comme la précédente fois, ce phénomène cessa à l’hôpital aussi vite qu’il était réapparu. Les médecins me gardèrent un temps en observation, et voyant qu’aucun symptôme d’une attaque cardiaque ne se manifestait, ils décidaient de me renvoyer chez moi. Intérieurement, j’étais confus de mobiliser toutes ces personnes pour ma personne. Je rentrais donc à nouveau chez moi et une fois franchi le seuil de mon logement, ces palpitations se manifestaient toujours aussi violement. Cette fois, je supportais ces palpitations bizarres que je n’arrivais pas à expliquer. Je n’osais plus me rendre à l’hôpital, de peur que l’on me prenne pour un fou et que l’on m’interne.
Depuis ce jour, ces violentes palpitations me prenaient, de jour comme de nuit, et suivant l’intensité de celles-ci, je m’attendais à tout moment que mon cœur s’arrête de battre. Je continuais tant bien que mal de travailler, essayant à chacune de ces manifestations physiques, de cacher du mieux que je le pouvais, la peur de mourir, à mon épouse et ceux qui m’entouraient. Je ne parlais pas de cette peur à mon épouse, ni de mes angoisses, je cachais mes sentiments en simulant l’indifférence. Pendant ce temps, tout en sachant et en attendant la fermeture de l’entreprise où je travaillais qui entre temps, avait déposé le bilant, un imprévu étrange se produisit juste avant la fermeture de la menuiserie. Un mois avant que celle-ci ne cesse toutes ses activités, alors que tout le personnel avait reçu sa lettre de licenciement, l’entreprise embaucha encore un jeune homme, il s’appelait Andréas.
Andréas avait un petit problème d’élocution et quand il parlait, cela nous faisait tous rire. Vis à vis d’Andréas, après coup, je trouvais mon comportement stupide et je m’en voulais, mais sur le moment c’était plus fort que moi, son « parlé » me faisait rire et je le lui disais (pour éviter d’être un hypocrite, et rire dans son dos). Malgré que tous se moquaient de lui, cet homme n’était ni agressif, ni même rancunier, il donnait l’impression d’être ailleurs tout en étant bien présent et parfaitement saint d’esprit. Il avait quelque chose en lui de différent que je ne pouvais expliquer, par rapport à nous (ses collègues de travail).
Un jour, un des mes collègues avec qui je travaillais sur une machine, se moquait constamment d’Andréas, non pas parce qu’il avait de la difficulté à s’exprimer, mais parce qu’il disait qu’Andréas était un « salutiste ». Je demandais lui demandais plus d’explications, ce qu’était qu’un « salutiste » ? Il ne me répondit que je n’avais qu’à aller lui demander moi-même. Que nous riions parce qu’Andréas avait un problème de langage (quoique notre attitude était stupide), cela était une chose, mais rire de lui parce qu’il était « salutiste » alors que je ne savais pas ce que c’était, et que mon collègue ne pouvait pas ou ne voulait pas me dire ce que c’était qu’un salutiste, là, je ne le suivais pas dans cette voie. Je ne voulais pas prendre partie pour qui que ce soit où quoique ce soit, sans connaître la nature ou le sens exact du sujet qui était en cause. Ayant un peu de temps libre dans mon travail, ce même jour j’allais trouver Andréas et lui je posais cette question : « Dis-moi, tu sais que tous se moquent de toi à cause de ton langage (et parfois moi aussi), mais là mon collègue se moque de toi parce que tu es salutiste. » C’est quoi être salutiste ? Andréas me répondait que les salutistes étaient des soldats de l’Armée du Salut. Il prétendait faire partie d’un groupe de chrétiens qui annonçaient l’évangile de JESUS-CHRIST. Quant il avait prononcé le nom de JESUS-CHRIST, de la moquerie intérieure des pensées de blasphèmes de toutes sortes contre DIEU et JESUS-CHRIST m’envahissaient. D’un ton ironique, je lui disais que moi aussi j’étais « chrétien » à ma façon. Il ne me contredisait pas. Il continuait à essayer de m’expliquer qui était JESUS-CHRIST. Plus il parlait, moins j’arrivais à me contenir intérieurement. Mais au bout d’un moment, il me dit que JESUS- CHRIST était né de l’ESPRIT de DIEU. Il me dit encore qu’une femme nommée Marie avait conçu JESUS-CHRIST sans avoir de rapports sexuels avec un homme. A l’époque, sans DIEU, sans foi, ni loi, en mon esprit raisonnant humainement, une telle chose était inimaginable.
A ce moment, je mettais un stop final à notre discussion en lui demandant s’il était marié. Il me répondit que non. Je lui expliquais que moi j’étais marié, et qu’avec mon épouse, nous avions une eu dernièrement notre premier enfant, et que pour avoir cet enfant, il nous fallait avoir eu une relation sexuelle. Je lui dis ironiquement que quant il pourra me prouver la même chose pour « cette » Marie et la naissance de JESUS-CHRIST, alors je croirais à mon tour. Je ne supportais pas d’entendre le nom de JESUS-CHRIST, sans me moquer intérieurement. J’allais le quitter pour retourner à mon poste de travail, c’est alors qu’Andréas me dit : « Si tu as besoin de ma voiture, n’hésite pas à venir me trouver. » Il me donna même son adresse. Etonné et perplexe, me demandant pourquoi il me proposait une telle chose alors que je ne lui avais rien demandé, je le regardais en lui disant d’un ton très sérieux : « Attention à ce que tu me dis Andréas. Je ne sais pas pourquoi tu me dis cela aujourd’hui, mais il y a une chose que j’ai horreur, c’est d’une personne qui ne tient pas sa parole. Si vraiment j’ai un jour besoin de ton véhicule, je viendrais te trouver, et si tu ne tiens pas parole, tu apprendras à tes dépends qui je suis réellement ». J’étais retourné à mon travail, et j’ai laissé notre discussion aux oubliettes. Le temps passait, et comme prévu, l’usine ferma définitivement ses portes. Je perdais de vue Andréas, ainsi que tous les ouvriers de l’usine. Désormais, j’étais sans emploi, à la recherche d’un nouveau travail.
Au bout de trois mois environ, je n’avais toujours pas de travail, et mon état de santé n’était pas au beau fixe. A tout moment, je pensais mourir du fait de la répétition constante de ces violentes palpitations cardiaques qui provoquaient en moi une angoisse toujours plus profonde. J’étais fatigué physiquement ayant la peur de mourir au ventre et las de jouer l’hypocrite envers mon épouse, sans jamais oser lui avouer mon état intérieur de peur qu’elle ne s’inquiète davantage, compte tenue de la situation par laquelle nous passions. Je décidais de la ramener en France près de nos parents, afin qu’elle ne se retrouve pas seule en Suisse avec notre enfant, au cas où il m’arriverait quelque chose. Mais comment repartir de Suisse sans véhicule ? J’avais bien le permis de conduire, mais pas de véhicule !
Dans ce que je pensais être mon malheur au milieu de toute ma solitude et misère intérieures, une douce voix intérieure me rappelait les paroles d’Andréas au sujet de sa voiture. Mais ce qui était également surprenant, c’est que de suite après cette douce voix, j’avais une mauvaise voix intérieure qui contredisait toujours la première. Cela me donnait l’impression d’un combat intérieur en moi. Aussitôt, sans parler de mes « voix intérieures » à mon épouse, j’invoquais comme prétexte pour repartir en France, celui de ne pas trouver de travail et encore celui d’en avoir marre de la Suisse et marre de vivre « étranger » dans un pays. Je lui disais que je mettais souvenu des paroles d’Andréas et que j’allais le trouver pour lui demander de me prêter son véhicule (comme il me l’avait proposé du temps de son emploi en la menuiserie), afin de pouvoir la ramener avec notre enfant en France. Mon épouse était d’accord pour partir le jour même si nous avions un véhicule. Tout cela s’est passé très vite en un début d’après-midi…
Je ne connaissais pas Andréas plus que ça, mais j’allais savoir si Andréas était un homme de parole, et s’il tiendrait réellement sa parole, ou tous simplement, s’il était comme tous les hommes, un menteur, tout « chrétien » qu’il prétendait être ! Je me rendais chez lui, il habitait dans la même ville que j’habitais. Il avait un petit studio annexe à la salle où se pratiquaient les réunions de l’Armée du Salut. Je frappais à sa porte, et il me reçu agréablement. Je lui demandais s’il se souvenait de moi, il me répondit, oui. Je lui posais ces questions : « Te souviens-tu de ce que tu m’avais dit il y a environ trois mois lors d’une discussion dans la menuiserie, tu m’avais dit qu’un jour si j’avais besoin de ta voiture, tu me la prêterais ? » Oui dit-il, je me rappelle bien. Alors voilà Andréas, j’en ai besoin ! Pas de problème, me répondait-il. Je lui disais : « Attends, j’en ai besoin tout de suite, pour aller en France et il me faut également tous les papiers nécessaires pour pouvoir traverser les frontières. » Je rajoutais encore : « Tu ne me connais pas, et ce n’est pas sûr que je te ramène ta voiture ! » Il me répondit : « De suite je ne pourrais pas te prêter le véhicule, mais reviens vers 20h00′, il sera prêt. » Je le remerciais et reparti chez moi porter la nouvelle à mon épouse.
En sortant de chez lui, je pensais avoir à faire à un « simple d’esprit » inconscient de ce qu’il faisait. Je me disais qu’il ne fallait pas avoir toute sa raison pour agir de la sorte avec une personne qu’il connaissait si peu. J’étais intrigué et ému en même temps. Comment Andréas pouvait-il de la sorte me faire confiance ? C’était cette confiance qu’il m’accordait, que je respectais en sa personne et en celle-ci que je me reconnaissais en lui. Au fond de moi, j’étais content, quelqu’un d’autre que mon épouse me faisait enfin confiance, malgré mon caractère entier. Les diverses circonstances qui s’étaient produites dans ma vie m’avaient tellement endurcis, que je ne n’avais plus confiance en personne. L’attitude d’Andréas à mon égard ce jour là avait fait sur ma personne un effet comparable à celui d’un électrochoc.
Arrivé à la maison, avec mon épouse nous avons préparé nos bagages et le petit lit de notre enfant. Vers 20h00′, je retournais donc voir Andréas. Il me donna les clés, les papiers du véhicule. Il m’avait même fait l’entretien, et le plein d’essence de celui-ci. Je le remerciais et partais de chez lui avec son véhicule. Avec mon épouse, nous avons chargé la voiture, pris notre enfant, et nous partions de nuit pour la France.
7.) Ma repentance.
Le voyage n’en finissait pas, il m’était pénible. Mon cœur ne cessait de me créer des tourments à cause de ces perpétuelles violentes palpitations. J’avais hâte d’arriver chez nos parents, mais je me trompais souvent de route. Une grande partie de mon attention était retenue captive par l’attitude d’Andréas à mon égard. Comment pouvait-il me faire confiance à ce point ? Cette question que je me posais continuellement, ne me laissait pas la paix à tel point d’être distrait quand aux bonnes routes à prendre pour rentrer en France.
Tôt le matin, nous étions parvenus à destination. J’étais en partie soulagé, car quoiqu’il puisse m’arriver, désormais, ma famille ne se retrouverait pas seule. Nos parents étaient surpris de mon attitude aussi radicale à vouloir quitter la Suisse, mais sans plus parce qu’en ce temps là, je mentais à toutes les personnes qui voulaient connaitre les réelles raisons de mon choix. Je cachais à tous que j’étais terrorisé intérieurement à la pensée de mourir. En fin d’après-midi de la même journée, après que nous nous étions reposés et installés provisoirement chez mes beaux-parents, nous sommes allés visiter mes parents avec notre enfant.
Lorsque je saluais ma mère, elle me regarda, et sans savoir pourquoi elle me posa cette question : « Tu as peur de mourir ? » Je la fixais mes yeux pleins d’effroi et je détournais de suite notre conversation. J’étais décidé à repartir en Suisse le plus rapidement possible. Je ne pouvais plus entendre le mot « mort » être prononcé devant moi. Le lendemain matin, vers 4h00′, je repartais en direction de la Suisse. J’étais presque soulagé de partir, je n’entendais plus parler de la mort, mais mes problèmes de santé se chargeaient bien par eux-mêmes de me rappeler que la mort existait. Je roulais ainsi tant bien que mal et arrivant à une centaine de kilomètres de la frontière Suisse, soudainement, une violente crise de palpitations me paralysa sur place. Je ne pouvais plus conduire et je m’arrêtais sur le bas côté de la route dans l’attente de mourir. Pas une « âme », pas un véhicule qui passait, pas même un chat, j’étais seul, désespérément seul, la peur au ventre.
A ce moment précis je levais les yeux vers le ciel et je criais au DIEU d’Andréas, et je lui disais : « Je sais que je vais mourir et que j’ai peur de la mort. Je sais que tu sais tout sur moi, et que je ne peux rien te cacher, je suis comme je suis. Mais si tu es ce DIEU Juste, qu’Andréas m’a vanté, alors ne permets pas que je meurs avant d’avoir passé la frontière Suisse. Tu sais que si je meurs ici en France, son véhicule sera perdu pour lui et cet homme ne mérite pas cela ». Instantanément, mes douleurs et palpitations avaient cessé presque totalement. Je pouvais repartir en direction de la frontière Suisse. Mes espérances étaient comblées, car non seulement j’étais parvenu à passer la frontière, mais j’avais pu rapporter le véhicule à son propriétaire. Andréas était heureux de me voir et c’était réciproque. Après lui avoir remis son véhicule et en l’état qu’il me l’avait confié, les clés, les papiers, le plein du réservoir, je lui posais une question : « Sois honnête envers moi Andréas et dis-moi comment tu as pu me faire confiance à ce point ? ».
J’aurais préféré qu’il me frappe d’un coup de poing au visage, plutôt que la réponse qu’il me donna. Il me dit qu’en réalité ce n’était pas à moi qu’il avait fait confiance, mais à JESUS-CHRIST. A sa réponse, je contenais mon irritation intérieure et ma profonde déception. Je me disais en moi-même, que j’avais eu raison de penser que c’était trop beau que quelqu’un pouvait me faire confiance. J’étais irrité intérieurement par déception et surtout parce que mon orgueil en avait pris un coup. Andréas faisait confiance à un autre que moi. J’étais déçu, parce qu’un instant, j’avais pensé avoir trouvé enfin un ami (c’était le cas, mais à ce moment, je ne le savais pas encore).
Il essaya de me parler à nouveau de son Seigneur JESUS-CHRIST, mais je lui répondais que ce n’est pas parce qu’il m’avait prêté son véhicule que pour cela je l’écouterais. Plus il me parlait de l’évangile de la Bible, plus j’entendais cette voix mauvaise intérieure blasphémer (se moquer) de DIEU et JESUS-CHRIST. Avant de le quitter, Andréas me donnait également les jours et heures des diverses rencontres que (à mes yeux) son « mouvement religieux » avait instauré, et il m’invitait à y participer. Je le remerciais, mais cela je n’en voulais pas dans ma vie, pas de « sa religion » ou de quelqu’autres qu’elles soient. Je retournais dans mon logement, étant désormais seul avec mes angoisses. Les jours passaient et j’avais commencé à vendre mon mobilier afin de pouvoir rendre l’appartement en fin de bail. Les ventes se déroulaient bien, néanmoins je n’arrivais pas à me débarrasser de ma chambre à coucher. Si j’arrivais à occuper mes journées pour ne pas penser trop à la mort, il n’en était pas de même les nuits. Entre le sentiment d’une présence dans mon logement, les problèmes de mon cœur, les soucis occasionnés à la suite de mon futur départ définitif de Suisse, mes nuits étaient longues et agitées. J’avais envoyé un courrier à mon épouse pour la tenir informée de l’évolution des ventes, mais je ne lui parlais pas des autres choses me concernant physiquement.
Un soir, abattu au plus profond de moi, j’entendis à nouveau la douce voix intérieure qui me disait d’aller voir « le capitaine ». C’était quoi cette voix douce ? Voir, le capitaine ! Qui était-ce ? Andréas m’en avait-il un jour parlé ? Personnellement, je ne m’en souvenais pas du tout. En réalité, en moi j’entendais toujours deux sortes de voix. Une était pleine de blasphèmes, de méchancetés, de mensonges et me conduisait dans tout ce qui n’était pas recommandable. Une autre par contre, était totalement à l’inverse, elle était douce, juste, et ne m’avait jamais trompé. C’était la voix douce qui me parlait ce soir là me demandant d’aller voir « ce capitaine ». Je pensais devenir fou, voilà maintenant que je dialoguais avec des voix (intérieures qui s’adressaient mutuellement à ma conscience). Il fallait que je mette un terme à ces voix, soit elles étaient vraies, soit elles étaient le produit de mon imagination. N’ayant rien à perdre, tout au plus de passer pour un fou, je me rendais à l’adresse de l’Armée du Salut pour y voir « ce capitaine ». A l’époque, je ne savais pas qu’une hiérarchie d’un type militaire était en fonction parmi les membres de cette « religion » (à mes yeux). Il était 20h00′ environ.
Je sonnais à la porte de l’établissement de l’Armée du Salut, et une femme m’ouvra. Je lui demandais s’il y avait bien un « capitaine » à cette adresse. Surprise par ma question, elle me répondit positivement, et de ce fait je demandais à le rencontrer. Malheureusement pour moi, ce capitaine avec d’autres personnes, ils s’étaient rendus à l’hôpital pour chanter aux malades. Cette femme me disait qu’ils ne rentreraient pas avant 22h00′. Par curiosité, je décidais de rester devant la porte pour attendre le retour de « ce capitaine ». Il faisait froid c’était l’hiver, mais ce qui me consolait dans mon attente, c’est que je n’étais pas fou. Cette « voix douce » qui s’adressait à ma conscience était bien réelle et « ce capitaine » aussi. J’allais voir son visage.
Vers 22h30′ ces gens revenaient de l’hôpital et avec eux « le capitaine ». Il me reçu très chaleureusement et je lui expliquais le pourquoi de ma venue. Il m’invita à entrer chez lui et nous avons commencé à discuter. Nous n’étions pas seuls, toutes les personnes qui s’étaient rendues à l’hôpital étaient présentes. Pourtant, aucune de ces personnes n’avaient essayé de m’imposer leurs points de vue. Je ressentais une sensation étrange, une paix profonde était présente parmi elles. Ces personnes possédaient quelque chose que je n’avais pas. Je ne savais pas ce qu’était cette chose qui leur donnait cette paix, mais je la voulais. Au bout d’un moment, le capitaine essaya de me parler de JESUS-CHRIST, je coupais court notre conversation et je lui disais que je n’étais pas venu pour que l’on me parle de JESUS-CHRIST, mais que j’étais venu pour voir le capitaine c’était tout ! Il me fallait simplement des réponses à mes questions concernant ces voix intérieures qui s’adressaient à ma conscience, et connaître leur origine. Avant que je ne prenne congé de ces personnes le capitaine me proposa de venir passer un peu de temps avec eux lors de leurs réunions, il me donna les jours et horaires de celles-ci. Je ne lui promettais rien, personnellement, j’étais totalement fermé à cela et je rentrais chez moi.
Les jours passaient… et un autre soir, c’était un dimanche, alors que je nettoyais la vaisselle après un repas, j’étais très angoissé. Soudain, « la voix douce » me dit : « Plutôt que de rester seul, pourquoi n’irais-tu pas ce soir à une réunion ? » Je réfléchissais un instant et je décidais d’écouter cette voix douce, je pensais que au moins, pendant un moment je ne serais pas seul et je me rendais à leur réunion.
Dans la salle il y avait beaucoup de personnes, j’avais l’impression d’être observé par tous, et je me plaçais en fin de salle. Pendant cette réunion, il y avait des témoignages, des chants, et un sermon. Je ne comprenais rien du tout à ce qui était dit ce soir là. Pourtant, avant que cette réunion ne se termine, un chant m’avait touché profondément. Le titre de ce chant était : Blanc, plus blanc que neige. Ce chant avait transpercé le blindage que la vie m’avait recouvert. Je retenais mes larmes et ne laissais paraître à l’extérieur de moi, aucune forme d’émotion. A la fin de la réunion j’allais quitter la salle lorsqu’une jeune fille s’approchait de moi et me dit : Cela ne va pas ? Cette personne avait su discerner le caché de mon état intérieur. Je lui répondais qu’elle avait un bon œil. Elle me demanda si je ne voulais pas prier avec elle pour mon problème. Je l’a remerciais, mais je lui rappelais gentiment, que si je ne priais pas avec mon épouse, ce n’était pas pour prier avec une autre femme. Suite à mon attitude négative, elle me proposa de parler à Andréas. Cet homme, malgré nos divergences d’opinions, avait tenu sa parole à mon égard, j’acceptais donc de le rencontrer dans son petit studio.
Arrivé chez lui, je m’effondrais en larmes. Je n’arrivais plus m’arrêter de pleurer et je lui demandais ce qui m’arrivait. Il me répondait que DIEU m’aimait, qu’IL voulait me sauver et que pour cela, IL avait envoyé un jour sur terre son Fils JESUS-CHRIST. Quoique je ne voulais pas dans ma vie d’une religion sous quelque forme qu’elle soit, je lui expliquais que quoique je fasse, je ne pouvais pas tricher avec DIEU. Je ne pouvais pas dire à DIEU que je l’aimais, avec toutes les pensées de blasphèmes que la voix mauvaise produisait en moi, cela aurait été de l’hypocrisie de ma part, sachant qu’on ne peut rien cacher à DIEU. Je disais à Andréas que DIEU ne pouvait pas aimer un homme aussi méprisable que moi. Je pouvais mentir aux hommes sans la moindre hésitation, même avec le sourire, mais pas à DIEU. Le capitaine nous avait rejoint et après deux heures environ de larmes et de combats intérieurs, entre l’amour de DIEU qu’on me m’annonçait en me citant des versets de la Bible et toutes ces mauvaises pensées en moi qui poussaient à croire le contraire, de « mon amour » pour LUI, je demandais au capitaine ce que je devais faire. Il me disait simplement de croire DIEU et Sa Parole par la foi, sans m’occuper de mes sentiments ou de cette voix intérieure qui prétendait le contraire. Il me disait de croire ce que DIEU disait uniquement au travers de la Bible, que lui, appelait La Parole de DIEU. Il me lisait un verset qui disait : « Car DIEU a tant aimé le monde qu’il donna son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3/ 16) ».
C’était ce que j’ai accepté de faire par la foi. J’ai pris DIEU au mot, selon Sa Parole pour moi. Après tout qu’est-ce que je risquais de croire DIEU et Sa Parole ? Qu’est-ce que cela me coûtais de LUI faire confiance, s’IL m’aimait vraiment, IL me le manifesterait d’une manière ou d’une autre. Au pire si je me trompais, je passerais aux yeux des hommes pour « un imbécile » pour avoir été manipulé par des personnes qui vivent des écrits de la Bible dans un monde d’illusions. Ce jour là, j’avais pris DIEU et Sa Parole au mot, à la lettre comme étant mienne. Je me suis repenti d’avoir vécu sans DIEU et dans les péchés de toutes sortes. J’ai cru en le pardon de DIEU pour ma vie et désormais je croyais en Sa Parole écrite « pour moi » dans la Bible. Je demandais à DIEU de me changer, de me donner un autre entendement, une autre personnalité intérieure à la place de toute cette « saleté » que j’étais et vivais. Mes larmes cessèrent, le capitaine et Andréas étaient heureux pour moi. Après ma repentance sincère, ils me demandèrent ce que je ressentais. Je leur répondais qu’intérieurement, j’étais exactement resté le même qu’avant de me repentir et d’accepter JESUS-CHRIST comme mon Sauveur et Seigneur, mais une certaine paix m’avait envahie aux travers de mes angoisses.
Lorsque je retournais chez moi, cette mauvaise voix n’arrêtait pas de me dire que maintenant les personnes qui m’avaient parlé de JESUS-CHRIST se moquaient de moi en ce moment , que rien de leurs affirmations n’étaient vrais. Chose extraordinaire, pour la première fois, j’ai fait taire cette voix mauvaise en lui répondant que même si ces personnes se moquaient de moi, moi j’avais été sincère dans mon engagement avec DIEU. Même si je ne comprenais rien encore de tout ce qui m’arrivait, il n’empêche que désormais c’était à DIEU de me garder et me changer selon Sa Parole et que c’est à Lui Seul je tenais et rendais des comptes. Je ne m’étais pas engagé avec mon être tout entier dans une forme « de religion », il s’agissait pour moi, d’une Vie (Sa Vie) qui devait d’après Sa Parole, me transformer à Son Image, à l’Image de son Fils. Voilà en quoi je m’étais personnellement engagé devant DIEU par ma réelle repentance. Non pas paraitre devant les hommes et de faire partie d’une assemblée d’homme quelle qu’elle soit.
8.) Sous la garde de la Loi.
Arrivé chez moi, j’entendais la voix douce qui me disait : « Regarde dans le tiroir de la table de nuit, tu as une Bible. » Effectivement, j’avais complètement oublié cette Bible que j’avais achetée un an auparavant.
L’histoire de cette Bible était simple. Un jour, des gens d’une secte étaient venus frapper à ma porte. Ils me parlaient de la Bible, de son contenu et de tout un tas d’autres choses. Je les écoutais et au bout d’un moment, je leur disais que toutes leurs paroles étaient bien belles, mais qu’il fallait que je vérifie leurs dires par moi- même. Je leur avais dit que j’allais acheter une Bible, et je leur avais demandé de repasser chez moi quinze jours après, me laissant ainsi le temps de la lire, ou du moins d’en survoler le contenu. Personnellement, j’avais acheté une Bible, je l’avais partiellement lu. A part quelques passages clairs, beaucoup de choses écrites demeuraient totalement fermées à mon esprit. J’ai sauté bien des passages jusqu’à la lecture de l’Apocalypse. Le contenu de ce livre m’avait effrayé, je ne voulais pas savoir l’avenir de cette terre et suite à cette lecture, j’avais placé la Bible dans le tiroir de ma table de nuit pour ne plus jamais l’ouvrir. Quand aux gens de cette secte, ils n’étaient plus jamais revenus chez moi.
J’écoutais ce que « la voix douce » me disait, je pris la Bible dans le tiroir et je l’ouvrais à nouveau pour la lire. Pour la première fois de ma vie, ce Livre était comme si DIEU me parlait au travers de celui-ci. Ce livre qui autrefois n’avait aucun d’intérêt pour moi et dans lequel les écrits m’étaient souvent lassants, il était devenu pour ma vie, comme par miracle, La Parole de DIEU à mon esprit. Je n’arrivais pas à m’expliquer comment un tel changement pouvait se produire, sans aucun effort de ma part. Je savais que DIEU s’adressait désormais à moi personnellement par l’intermédiaire de ce livre et par cette voix douce, qui venait bien de DIEU. A l’époque, je n’avais pas encore compris qu’IL s’agissait de son ESPRIT qui m’ouvrait les yeux de l’esprit par le moyen Sa douce voix intérieure qui s’adressait à ma conscience (mon esprit). Que dire de plus ! Pendant une quinzaine de jours, je ne sortais de chez moi que pour le nécessaire.
Je dévorais littéralement les évangiles. Je comprenais enfin l’Amour que DIEU m’avait manifesté au travers de son Fils unique JESUS- CHRIST mon Seigneur. Des torrents de larmes de joie, de reconnaissance, coulaient de mes yeux chaque jour et en même temps, je voyais la misère intérieure dans laquelle je vivais avant ma repentance et de laquelle IL m’avait tout pardonné. J’avais toujours peur de mourir, mais désormais je savais que j’étais réconcilié avec mon Créateur. Je savais que j’étais entièrement pardonné de tous mes péchés et je savais où j’allais après la mort. Plus rien ni personne ne pouvait me séparer de cet Amour que DIEU me manifestait en son Fils JESUS-CHRIST mon Seigneur. Après ce temps passé seul avec ma Bible et DIEU, j’allais plus souvent aux réunions d’évangélisation de l’Armée du Salut pour y écouter les témoignages et les diverses exhortations. Ce qui était autrefois pour moi une aversion, maintenant, j’aimais entendre parler de DIEU, chanter des cantiques, partager Sa Parole avec d’autres.
Suite à tous ces changements dans ma vie, je n’avais pas encore donné de mes nouvelles à mon épouse depuis un long moment. Je lui écrivais une longue lettre dans laquelle je ne parlais que de DIEU et de JESUS-CHRIST. Je lui disais la chose extraordinaire qui m’était arrivée. Je lui parlais de mes nouveaux amis qui m’entouraient chaleureusement. Je lui disais également que maintenant, seul le Seigneur était ma vie. A l’inverse du jour où j’avais connu mon épouse, ne voulant pas parler de DIEU dans ma maison, je lui disais que si elle ne voulait pas de mon Seigneur JESUS-CHRIST dans notre foyer, je la quitterais. Non pas que je ne l’aimais plus, au contraire, mais parce que maintenant JESUS-CHRIST étaient devenu ma seule raison de vivre. En lui écrivant cette lettre, je pleurais beaucoup, mais je savais que DIEU ne nous séparerait jamais avec mon épouse. C’était comme une promesse gravée au fond de mon cœur. Je savais que DIEU ne séparerait pas ce qu’IL avait unis , malgré que mon mariage eu était fait sans l’approbation « d’un dieu de religion » (prêché par le catholicisme), il était en DIEU dans mes engagements vis-à-vis de mon épouse (ça DIEU le savait). Quand mon épouse reçu mon courrier, elle a premièrement cru que j’avais perdu la raison. Connaissant ma position au sujet de DIEU et de toutes formes de religions, en lisant mon courrier, inquiète, elle me téléphonait pour prendre de mes nouvelles.
Je la rassurais et je lui proposais de venir la chercher en France, afin de la ramener une dernière fois en Suisse pour lui faire connaître mon Sauveur JESUS-CHRIST et mes nouveaux amis. En accord avec elle, j’ai été la chercher quelques jours après notre conversation téléphonique. Nous avions laissé notre enfant sous la garde de mes beaux-parents, s’étant convenu avec qu’eux, que mon épouse allait rester avec moi en Suisse jusqu’à la liquidation totale de nos meubles et autres affaires. Il était temps de tout vendre, le bail du logement arrivait à échéance, il fallait bientôt vider et quitter les lieux.
Une fois revenu en Suisse, je présentais mon épouse à mes amis et nous allions aux diverses réunions d’évangélisation. Un soir lors d’une réunion, le Seigneur touchait le cœur de mon épouse, elle se repentit, et accepta que JESUS-CHRIST devienne son Sauveur et Seigneur. En réalité, mon épouse m’avouait que c’est ce qu’elle avait toujours désiré dans son être intérieur, vivre ainsi avec DIEU dans son foyer. C’était sa prière dans le caché de son cœur, mais à cause de mes opinions d’autrefois, elle ne pouvait m’en parler.
Quelle joie pour nous deux de pouvoir enfin partager ensemble l’Amour que DIEU nous avait comblé. Qui aurait pu croire que cela puisse se vivre un jour dans notre foyer ? Qui aurait pu croire que désormais, DIEU par son Fils JESUS-CHRIST, allait être notre vie personnelle à chacun(e) ? Tout était dirigé à merveille par DIEU. Beaucoup de choses se mettaient à la lumière. Je suis parvenu à vendre notre chambre à coucher juste au bon moment, il était temps de repartir définitivement en France pour y vivre. Nos amis voulaient que l’on reste en Suisse, ils étaient un peu inquiets pour notre avenir. Voyant ma détermination vouloir à retourner en France, ils n’insistaient pas. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que cette voix douce qui me conduisait et dirigeait ma vie, me disait : « Retourne dans ton pays. » C’est pour cela et uniquement ça que j’étais parti de Suisse, convaincu en mon esprit de retourner vivre en France dans mon pays d’origine, afin de servir le Seigneur là où IL me voulait.
Avant de partir, tout se mettant à la Lumière de DIEU selon son temps, j’avais appris que dans ce logement qui nous servait d’habitation en Suisse, autrefois il se pratiquait de l’occultisme, des séances de spiritisme. Jeune dans la foi, mais convaincu de la puissance de DIEU sur les esprits méchants, je demandais au Seigneur JESUS de purifier la maison de tous les mauvais esprits qui l’habitaient. Quoique rien des objets dans la pièce ne bougeaient, il y eu comme un grand remue ménage là où je me trouvais, JESUS l’avait fait, IL avait chassé de cette maison ces esprits mauvais. Aussitôt quel calme, la Paix de DIEU avait remplie cette demeure. Je ne pouvais supporter l’idée que d’autres gens qui viendraient habiter après moi dans ce logement, auraient du devoir vivre les mêmes angoisses que mon épouse et moi-même avions supporté pendant un temps. Mais en ce qui nous concernait, comme je l’ai déjà écrit, c’était pour nous le temps de DIEU et les bonnes circonstances pour nous faire venir à LUI.
Après le témoignage personnel de mon épouse et de moi-même lors d’une dernière réunion au poste de l’Armée du Salut d’Orbe, nous sommes repartis en France définitivement, non sans emporter avec nous dans nos cœurs, ces merveilleux amis.
9.) De la Loi à la Grâce par la Foi.
De retour en France, les années passaient et avec ma famille je m’installais çà et là où le Seigneur me conduisait. Nous partagions l’évangile de la repentance et du pardon des péchés avec d’autres personnes, qui tout comme nous, aimaient DIEU notre Père et le Seigneur JESUS. A l’époque, ne le sachant pas encore, nous étions passés avec mon épouse, par la repentance sincère et le pardon des péchés, mais qui n’était pas « la Vie Nouvelle », contrairement à ce que l’on m’avait enseigné au commencement de ma vie spirituelle, et que j’avais pris pour être « La Vie Nouvelle ». Du moment qu’une personne prétendait aimer le Seigneur JESUS, naïvement par rapport à la connaissance de CHRIST que j’avais à l’époque, je l’appelais « mon frère ou ma sœur », mais avec le temps, la réalité était devenue tout autre.
J’avais toujours pensé que ma repentance sincère à l’âge de 21 ans avait fait de moi un nouvel homme, une nouvelle créature, comme La Parole de DIEU le disait. Mais je ne me sentais pas si propre que ça à l’intérieur. Je m’en accoutumais par rapport à l’enseignement que j’avais toujours entendu dans toutes les assemblées parmi lesquelles le Seigneur nous avait fait passer. Combien je me trompais sur moi-même et sur l’Evangile de CHRIST, j’étais loin d’être une nouvelle créature pure, sainte, irrépréhensible, sans le péché en elle.
Jusqu’à la mort de mon père biologique en 1986, j’ai toujours entendu comme enseignement que j’étais avant ma repentance, un homme pécheur et qu’après m’être repenti, recevant par la foi JESUS comme Seigneur et Sauveur, j’étais né nouveau de LUI par son sang versé sur la croix pour mes péchés, toutefois, quoique né nouveau par la foi, je demeurais toujours un homme pécheur dans mon corps de chair sur cette terre, mais sauvé par la Grâce de DIEU. On m’avait m’enseigné également que je ne pouvais pas faire autrement que de pécher, c’est à dire de désobéir volontairement à DIEU en toute connaissance de cause à la volonté de DIEU, mais, si je demandais pardon au Seigneur à chaque fois qu’il était nécessaire, IL me pardonnait par le moyen de son sang versé sur la croix. Avec mon épouse nous avons donc vécu ainsi une vie « en dents de scie », entre pécher et repentance, jusqu’au jour où, par la Grâce de DIEU, le vrai Evangile du Seigneur JESUS m’a été révélé à l’âge de 33 ans. C’est ce jour là, que je suis réellement passé par une nouvelle naissance et suis devenu une nouvelle créature sans le péché en elle, pure, sainte, irrépréhensible devant DIEU.
Après ma repentance et le pardon de mes péchés (à l’âge de 21 ans), tout en prétendant être un enfant né de DIEU, progressivement pendant près de douze années, sans même m’en rendre compte au commencement, je retournais vivre plus ou moins dans mes péchés d’autrefois et cela bien malgré moi.
Par moment, ma vie spirituelle était aussi merveilleuse qu’elle pouvait être triste, par rapport à ce que je voyais de ce que j’étais capable de faire en pensées ou en actes, tout en prétendant être libre du péché et de Satan. J’en souffrais intérieurement, mais d’après ce que l’on m’avait enseigné pendant près de douze années, c’était normal ce que je vivais. Je devais me résigner à vivre ainsi tant que je serais dans ce corps de chair vendu au péché. Tous les « enfants de DIEU » que j’avais côtoyés dans les différentes assemblées disaient que c’était normal de vivre ainsi, parce que nous étions des hommes pécheurs. Pour eux, DIEU nous voyait pur par le sang de JESUS son Fils versé sur la croix pour nos péchés et IL nous purifiait de nos péchés, si nous nous repentions chaque fois que le Seigneur nous le montrait. Je ne voulais pas de cette vie qui me semblait être hypocrite vis-à-vis de mon prochain, mais avec le temps (les années passées dans différentes assemblées), je m’étais résigné à accepter cette façon d’être.
En réalité, je vivais comme le reste du monde, satisfaisant plus ou moins les désirs et les passions de ma chair encore pécheresse, sauf que pour moi, j’avais un « laisser passer » pour le ciel si je confessais mes péchés, le Sang de CHRIST me purifiait. Avec le temps, j’avais fini par faire taire la voix douce qui me conduisait autrefois toujours dans la Vérité, la mettant aux oubliettes, en acceptant l’évangile du plus grand nombre, qu’ils avaient tronqué de Sa Vérité. J’avais sans même m’en rendre compte, abandonné mon premier amour. Ce n’est pas que je délaissais systématiquement la lecture de ma Bible, mais d’autres « priorités » terrestres prenaient souvent la première place. JESUS mon Seigneur par Sa Parole n’était plus ma nourriture principale. Je lisais beaucoup de livres d’auteurs « chrétiens », par leurs enseignements, ils prenaient souvent la première place sur La Parole et Sa Vérité, je ne cherchais plus vraiment à vérifier si ce qu’ils écrivaient demeuré dans la Vérité, puisque qu’à mes yeux, ces personnes étaient des « frères ou sœurs » de CHRIST. Il m’était impensable qu’ils mentent, ou tronquent La Vérité (beaucoup le font encore à ce jour, sans même s’en rendre compte). Avec le temps, étant convaincu de « leur vérité » (par leurs enseignements), avec mon raisonnement humain, j’étais devenu un « Zorro » de l’évangile du diable, dénonçant les sectes de toutes sortes, censurant à outrance les mauvaises traductions de la Bible, et j’en passe…tout cela pour « plaire » à DIEU que je pensais servir avec zèle. Je croyais vraiment aimer DIEU et JESUS de cette manière là, par la pratique d’un grand nombre d’œuvres de toutes sortes, tout en me sachant homme toujours pécheur intérieurement, mais essayant progressivement de « me sanctifier » intérieurement.
Cette vie en dents de scie, entre pécher et pardon, pardon et pécher, a duré près de 12 années, jusqu’au jour où mon père biologique a fait un infarctus. Ramené aux urgences à l’hôpital par mon beau-frère, son cœur s’est arrêté de battre dès son admission. Réanimé ensuite par les médecins, malheureusement une partie de son cœur était fortement endommagé. Un cap critique de trois jours était à passer pour commencer à entrevoir un petit espoir de rétablissement. Chaque jour j’allais visiter mon père, et chaque jour le Seigneur (cette douce voix intérieure) me demandait de parler à mon père de l’amour que DIEU avait pour lui. Chaque jour, je répétais : « Demain Seigneur » ! Je rentrais, priais en demandant à DIEU sa guérison, et je me satisfaisais de cela. Je n’osais pas parler à mon père, de peur qu’il ne s’angoisse d’avantage en pensant qu’il allait mourir, car la moindre émotion pouvait lui être fatale m’avait dit le médecin. J’avais donc peur de lui parler, et je repoussais ainsi l’ordre de DIEU, m’appuyant sur ma sagesse et celle des médecins de l’hôpital plutôt que de Lui obéir comme au commencement lors de mon premier amour pour LUI.
Un matin le téléphone sonna, c’était une de mes sœurs qui m’annonçait que notre père était mort et elle me demandait de l’annoncer à ma mère, ma sœur ne voulant pas le faire. J’aimais beaucoup mon père et ce jour là, j’ai été jusqu’à me révolter contre DIEU. Je lui disais qu’IL aurait pu guérir mon père s’IL l’avait voulu. Je LE tenais personnellement pour responsable de sa mort. Où était passé le « Patrick » d’autrefois qui voulait perdre sa vie pour DIEU ? En réalité, ce « Patrick » était « mort », quoiqu’il pensait être en vie conduit par La Vie.
Peu de temps après la mort de mon père, je tombais malade. La peur de mourir, les angoisses, les douleurs cardiaques, palpitations m’avaient à nouveau envahies. Une fièvre persistante d’origine inconnue m’affaiblissait chaque jour d’avantage, j’avais dû être hospitalisé pour un bilan de santé. Sur mon lit d’hôpital, la peur au ventre, dans mon cœur je criais à DIEU non plus pour Lui faire des reproches, mais l’implorais de me montrer ce qui n’allait plus en moi. Pourquoi étais-je tombé aussi bas, tout en pratiquant avec joie les œuvres écrites dans la Bible ? DIEU m’exhaussait et me donnait à lire dans la Bible le livre du Lévitique, chapitre 26. Je l’ai lu et mes yeux de l’esprit s’ouvraient à nouveau sur ce qu’était la réalité de ma vie que je prétendais être la vie d’un enfant né de DIEU, un enfant né de LUI. J’étais tellement éloigné de DIEU par la pratique des œuvres de la chair sous toutes ses formes, avec ma vie de soi-disant « chrétien » ou « d’enfant de DIEU », que j’étais pire que les non croyants. La truie lavée était retournée dans son bourbier sans même s’en apercevoir et c’était normal, parce le bourbier, fait partie intégrante de la vie d’une truie (en réalité, j’étais toujours par mon corps du péché, esclave de l’esprit qu’est Satan).
Pendant tout mon temps d’hospitalisation, DIEU continuait à me montrer par Sa Parole dans la Bible qui j’étais réellement. Je promettais à DIEU dès que je sortirais de l’hôpital, de réparer tout le mal que j’avais causé à autrui, tant moral, qu’autres choses, aussi loin qu’IL me montrerait. A ma sortie de l’hôpital, je témoignais à mon épouse tout ce que le Seigneur m’avait montré, qui j’étais et tout ce que DIEU me commandait de faire. Je commençais donc à réparer toutes mes fautes dans les moindres détails comme le Seigneur me le commandait de faire, quoique cela m’en coûte. Plus rien n’avait d’importance à mes yeux que l’obéissance à l’ESPRIT (car l’obéissance valait mieux pour moi, que tous les sacrifices que j’avais fait autrefois pour plaire à DIEU, sous la forme d’œuvres pieuses). Quant cela a été terminé, DIEU continua de me témoigner de son immense Amour pour moi et sa patience qu’IL a usé envers moi. IL me montrait maintenant la raison de mon échec en tant que « Fils de DIEU » que je prétendais être en et par LUI. En réalité, je croyais vivre dès ma repentance sincère à l’âge de 21ans, une vie nouvelle d’enfant né de DIEU, alors que je n’en étais pas encore un. A ma repentance, j’étais simplement né sous la Loi DIEU en recevant le pardon de mes péchés. J’étais gardé par cette même Loi selon la lettre par l’ESPRIT-SAINT qui était avec moi, mais pas encore en moi (comme le Seigneur le dit dans Jean 14/15 à 18). Je vivais donc cette Loi selon la lettre, je lisais et j’essayais tant bien que mal par la foi de mettre cela en pratique pour plaire à DIEU. La Loi m’avait amené à me voir tel que j’étais en réalité dans mon être intérieur, toujours un homme pécheur, esclave du péché et de Satan. La « truie » que j’étais à ma repentance même sincère, même lavée, n’en demeurait pas moins une truie pour autant. Sa nature était de se vautrer dans la boue, même si je m’appliquais toute ma vie à essayer me garder loin du bourbier. La Loi de DIEU, tout en faisant son œuvre de condamnation à mort du péché au travers de l’homme pécheur que j’étais, cette même Loi m’a conduit dans le vrai repos en DIEU, la vraie Grâce de DIEU qui était manifestée dans la foi du Fils unique de DIEU, JESUS- CHRIST le Fils de l’homme. DIEU me montrait qu’il me fallait vivre de et par cette Grâce, uniquement par Sa foi, la seule et vraie Foi (Apocalypse 14/12).
Devant la pureté de cette Grâce, je criais à DIEU de m’enlever ma vie physique, car me connaissant dans mon être intérieur comme le Seigneur me l’avait montré par Sa Loi, il m’était impossible de ne pas pécher dans ce corps vendu au péché. Il valait mieux pour moi que ma vie s’arrête sur terre, plutôt que d’être perdu et séparé de DIEU pour l’éternité. C’était pour arriver à cette finalité, que DIEU dans sa grande miséricorde avait permis que toutes ces choses se soient passées après ma repentance sincère, pendant ce temps de vie sous Sa Loi selon la lettre (environ douze ans), afin de me faire parvenir à la Vie Nouvelle lors de ma conversion par le Seigneur JESUS, l’ESPRIT.
DIEU voulait que je devienne conforme dans la mort de son Fils JESUS, Son CHRIST quand à mon vieil homme, mon esprit/âme et corps totalement corrompu par le péché. IL me montrait que c’était mon être tout entier qui devait mourir avec CHRIST sur sa croix, parce qu’en lui rien n’était récupérable pour DIEU, pas même un cheveu. Quand un malheureux crie, l’Eternel entend et le délivre de toutes ses détresses…Voilà ce que DIEU voulait faire avec moi, IL voulait me délivrer de toute ma misère intérieure, de mes détresses liées à ce corps du péché par lequel je demeurais contre mon gré esclave de Satan par le biais de celui-ci. C’est ce que DIEU a fait avec moi en me donnant l’esprit/âme de Son Fils, JESUS le Fils de l’homme par le moyen de son ESPRIT SAINT en faisant désormais de mon corps lavé d’une eau pure, son Saint Temple pour l’éternité, afin que je puisse désormais vivre en nouveauté de vie et ne plus pécher avec mon corps sur cette terre pendant les jours qui me reste à vivre dans la chair.
C’est donc par la Foi en La Parole de DIEU faite chair, à l’âge de 33 ans, qu’avec mon vieil homme, mon être entier, esprit/âme et corps de chair esclave du péché et de Satan, je suis entré en conformité dans la mort et la résurrection de JESUS mon Seigneur, le Fils de l’homme et que j’ai reçu une nouvelle vie. Par le Corps de CHRIST, je suis devenu une nouvelle créature sans péché, ayant mon esprit/âme pur, saint, irrépréhensible donnant la vie à mon corps de chair lavé d’une eau pure (Ezéchiel 36/ 25 à 27). A l’époque de notre repentance sincère, nous demandions à être baptisés d’eau afin de témoigner publiquement de notre engagement d’une bonne conscience devant DIEU par notre mort en CHRIST et qui nous sauve par sa résurrection. En réalité, en ce qui me concerne, le Seigneur ne permis pas que ce baptême d’eau se fasse, tant que je n’étais pas passé par la conversion de CHRIST, la nouvelle naissance. Ce baptême d’eau eu lieu bien des années plus tard, en toute simplicité dans un étang. Quand à mon épouse, elle vit son propre développement spirituel avec le Seigneur. Elle est passée également par cette Vie Nouvelle, le jour où le Seigneur s’est révélé à elle, en lui faisant comprendre ce qu’était « mourir » avec CHRIST, afin de ressusciter en Lui par la puissance de DIEU notre Père (Romains 6).
Depuis ma repentance à l’âge de 21 ans, ma nouvelle naissance à l’âge de 33 ans, et jusqu’à ce jour (Octobre 2022), beaucoup de tribulations et d’épreuves ont été mon lot (et celui de mon épouse). DIEU notre Père par JESUS-CHRIST son Fils notre Seigneur ne m’a jamais abandonné, ni mon épouse, ni ses promesses pour nos enfants. Jamais IL n’a permis d’épreuves au delà de nos forces, et avec l’épreuve, IL nous a toujours donné le moyen d’en sortir vainqueur par sa grâce afin que notre vie LE glorifie. Quoiqu’IL ait permis que je passe avec mon épouse par différentes assemblées d’hommes, afin que nous apprenions à discerner au travers de toutes ces personnes ce qu’est la véritable Eglise de DIEU, ou Le Corps de CHRIST, jamais IL ne nous a dit que nous devions « intégrer » un mouvement religieux ou une assemblée d’hommes pour être sauvé. L’Eglise Glorieuse n’appartient qu’à CHRIST et non aux hommes, jamais Elle ne portera une « étiquette », c’est-à-dire, s’autoproclamera d’un nom sous quelque forme d’une dénomination religieuse qu’elle soit (2 Corinthiens 6/14 à 18). Jamais, IL ne nous a enlevé notre liberté de choix. Jamais, IL ne forcera une personne à l’aimer ou aimer son Fils afin que son âme soit sauvée pour l’éternité.
L’Amour, c’est la Liberté et la liberté, c’est laisser mon prochain libre de « moi » dans son choix de vie. Le Seigneur c’est l’ESPRIT et là où est l’ESPRIT du Seigneur, là est la vraie liberté.
DIEU notre Père vous bénisse.
Patrick PETITOT.
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